Des scientifiques de l’université du Connecticut, aux Etats-Unis, se sont intéressés aux effets à long terme d’un complexe de poids chez l’adolescent, qui résultent souvent des moqueries ou des critiques de leur entourage.
Cette étude de grande ampleur s’est basée sur le dossier de près de 1800 volontaires de 15 ans jusqu’à leur trentaine et les résultats sont inquiétants : les chercheurs concluent que les personnes ayant été victimes de moqueries ou de remarques à propos de leurs poids durant l’adolescence avaient deux fois plus de risques, à l’âge adulte, de souffrir de troubles alimentaires et de maladies mentales, telles que l’anxiété ou la dépression.
L’étude révèle que les femmes sont les principales victimes de ce phénomène.