Quel que soit le plat que vous lui proposez, votre enfant chipote et fait la soupe à la grimace. Vous, la moutarde vous monte au nez…
Votre tout-petit, jusqu’à présent, mangeait d’un bel appétit, mais depuis quelque temps, il chipote, boude son assiette. Voilà quelques recettes pour mieux comprendre et surtout accepter cette situation qui vous touche au plus profond de votre rôle de maman.
Il ne veut rien manger ? Diverses causes sont possibles
- Votre enfant a tant de choses à découvrir. Il n’a qu’une envie, c’est de se dresser, explorer, marcher… Rien d’étonnant alors à ce que les plaisirs de la table passent au second plan de ses préoccupations… C’est un phénomène courant chez les enfants de 1 à 3 ans.
- Il est malade et n’a pas très faim, c’est normal ! Il mobilise son énergie pour se défendre contre l’infection. Manger passe après ce combat.
- Il a du mal à déglutir : quand il a mal à la gorge, difficile pour lui d’avaler quoi que ce soit ! S’il est né prématurément et qu’il a longtemps été nourri par une sonde gastrique, il ne parvient pas à développer une déglutition facile et volontaire. Même à 1 an, la nourriture n’est alors pas forcément associée au plaisir.
- Il est en pleine crise d’opposition. A cet âge, votre enfant commence à s’affirmer : « Non ! », « Z’aime pas », « Veux pas »… Naissent en même temps de nouvelles aversions, notamment pour l’alimentation.
- Il aime vous provoquer, vous sa maman. Et il sait, en plus, que cela marche ! Quand il dit « non » au repas que vous lui avez amoureusement mitonné, n’avez-vous pas tendance à en faire… tout un plat ? Et n’êtes-vous pas prompte à vous plaindre qu’il refuse de manger avec vous, alors qu’avec papi, mamie ou sa nounou, il est beaucoup plus facile !
Il ne veut rien manger. Comment réagir ?
- Vérifiez d’abord sa courbe de poids : si votre enfant a maigri, consultez votre pédiatre. Lui seul saura adapter un traitement éventuel. Mais la plupart du temps, un enfant qui manque d’appétit continue d’évoluer normalement.
- Ne le forcez pas. Essayez dans la mesure du possible de ne plus « focaliser » sur le contenu de son assiette qui ne diminue pas. Mieux vaut désamorcer le conflit en faisant preuve d’imagination. Ainsi, n’écoutez plus les personnes « bien intentionnées » qui vous rappellent que la table n’est pas un terrain de jeu.